I mezzi di comunicazione ci
ripetono ogni giorno i dati della crisi e l’impossibilità di mantenere un
livello di vita com’era prima del 2008. Cercano di convincerci che scuola e
salute non sono più un diritto dei cittadini e delle cittadine ma un lusso e
una merce che si incontra nel libero mercato. Gli stati, indebitati non
garantiscono più il welfare. Ma perché gli stati si sono indebitati? Perché
continuano a proteggere ed acconsentire le scelte speculative delle banche ?
Perché continuano a spendere in armi? Perché non abbassano i costi della
politica e delle gerarchie delle grandi imprese? I menagers escono con pensioni
d’oro. Questo il tema affrontato ieri nel dibattito preceduto da una relazione
di Enrique Díez professore della facoltà di Scienze dell’educazione dell’Università
di León.
La politica della distruzione della
scuola pubblica è una strategia che viene da lontano; è fabbricata da
economisti che pensano che il mercato del lavoro non abbia bisogno di un’alta
qualificazione culturale. Ci siamo riuniti per gruppi di lingua omogenea a
dibattere la questione e vedere come la FIMEM può opporsi a tale tendenza. Sono
emerse le seguenti osservazioni
·
La
crisi è profonda, strutturale e non sarà breve; è una crisi di sistema legataad
un modello di sviluppo che non può più continuare; le risorse del pianeta non
sono infinite
·
L’attenzione
all’ambiente è fondamentale nel pensiero di un nuovo modello di “decrescita”
·
Non
ostante la presenza di movimenti di opposizione, spesso nel posto di lavoro si
è soli/e; serve una costante opera informativa e formativa
·
La
scuola rimane un centro fondamentale per la coscienza di cittadinanza
·
I
docenti sono la classe intellettuale di un paese ed hanno una forte
responsabilità ma devono anche far valere il loro ruoloe la loro “mission”
·
E’
necessario resistere e mettersi in rete per avere più forza
·
La
FIMEM può essere una grande rete che dà forza a chi si oppone alla distruzione
della scuolapubblica
·
E’
necessario partire dalle piccole realtà per creare dei microsistemi alternativi
di vita e di consumo
·
E’
necessario coinvolgere le famiglie e renderle partecipi della difesa della
scuola pubblica
·
E’
necessario distinguere il privato-privato dal privato finanziato dalle
istituzioni pubbliche
·
E’
necessario difendere gli alunni e le alunne delle classi più deboli perché i
nuovi sistemi di valutazione sono selettivi; bisogna cambiare i sistemi di
valutazione.
La politique néolibérale et l’école publique
Les médias
nous répètent chaque jour les détails de la crise et l'incapacité à maintenir
un niveau de vie comme il l'était avant 2008. Ils essaient de nous convaincre que
l'école et la santé ne sont plus un droit des citoyens/nnes, mais un luxe et un
produit qui répond à l'économie de marché.
Les États
ne garantissent pas les services sociaux. Est-ce parce que les États sont endettés
? Pourquoi continuer à protéger et à permettre des choix bancaires spéculatifs
? Pourquoi continuer à dépenser pour les armes ? Pourquoi ne pas abaisser le
coût de la politique et de la hiérarchie des grandes entreprises ? Il y a
l’argent pour des retraites en or. Ce sujet a été discuté hier dans le débat précédé
d'une intervention de Enrique
Díez, professeur à la faculté des Sciences de l’éducation de l’Université de
León.
La
politique de la destruction de l'école publique est une stratégie qui vient de
loin. Elle est fabriquée par les économistes qui pensent que le marché du travail
n'a pas besoin d’une qualification élevée. Nous nous sommes réunis en groupes
de langue homogène pour discuter de la question et de voir comment la FIMEM
peut s'opposer à cette tendance. Les observations émises sont les suivantes :
• La
crise est profonde, structurelle et ne sera pas courte ; c'est une crise du système
lié à un modèle de développement qui ne peut plus continuer ; les ressources de
la planète ne sont pas infinies
• L’attention
à l'environnement est essentielle pour mettre en place un nouveau modèle de
développement
• Malgré
la présence de mouvements d'opposition, souvent dans le lieu detravail, on est
seul ; il y a besoin d'un travail constant d’information
•
L'école reste un centre important pour la prise de conscience sur la citoyenneté
• Les enseignants
sont la classe intellectuelle d'un pays et ont une grande responsabilité, mais ils
doivent affirmer leur rôle et leur « mission »
• Il est
nécessaire de se mettre en réseaux pour obtenir plus de force
• La FIMEM
peut être un grand réseau qui donne force à ceux qui s'opposent à la
destruction de l'école
• Il est
nécessaire de démarrer à partir d’initiatives locales pour créer des alternatives
de micro-vie et de consommation
• Il est
nécessaire de faire participer lesfamilles et les rendre actifs dans la défense
de l'écolepubblique
• Il est
nécessaire de différencier le privé du public-privé
• Il est
nécessaire de défendre les élèves et les étudiants des classes plus faibles parce
que les nouveaux systèmes de classification sont sélectifs ; il faut changer les
systèmes d'évaluation.
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